• La mine

     

    Dielette

    Port d'escale et de liaison.

     

     Depuis la création d'une marina au hameau de Diélette à Flamanville, le canton des Pieux a un port ouvert sur <personname productid="la Manche" w:st="on"></personname> la Manche et les îles anglo-normandes. Des liaisons maritimes régulières avec les îles d'Aurigny et de Guernesey toutes proches offrent au port de Diélette l'opportunité d'un développement touristique.

      Dielette était encore au siècle dernier un petit port de pêche traditionnel protégeant derrière sa jetée de granit les anciennes gabares et dundees traditionnels, ainsi qu' une flotille de bateaux de pêche et de transport en liaison avec les îles anglo-normandes toutes proches.  

    Adossé à ce port historique aujourd'hui abandonné, une marina offre un refuge aux plaisanciers s'apprêtant à emprunter le raz Blanchard pour rejoindre la côte nord du Cotentin. A côté du bassin à flot, dans la partie du port soumise à l'influence de la marée, un ponton permet l'accostage des bateaux à presque toute heure.

     

     

     

      La Mine. 

    Diélette garde le souvenir de sa mine. Pendant plus d'un demi-siècle, la mine permis l'extraction d'un riche minerai de fer. De par sa position géographique, cette mine ne ressemblait à aucune autre. Les galeries de dirigeaient côté terre et d'autres sous la mer, à plusieurs centaines de mètres du fond marin, là où le danger était quotidien pour les mineurs.

     

      L'alternative au transport du minerai de fer par camion jusqu'au port de Cherbourg avant son chargement sur des navires, a été la construction d'un transbordeur. Les cargos devaient venir accoster près de la plate-forme. Le minerai, entreposé à terre dans de vastes silos, était acheminé jusqu’aux cales du navire par une noria de godets mus par des câbles. Toutefois, les bateaux ne pouvaient accoster qu'à marée haute, par temps calme et fort coefficient, à cause de leur tirant d'eau. Les tempêtes hivernales retardaient les chargements et il fallait parfois plusieurs jours pour remplir les cales, lorsque le bateau ne repartait pas à vide faute d'une météo appropriée. Malgré la qualité et la haute teneur en fer, l'exploitation du minerai transformé par des hauts fourneaux suédois et anglais cessa en 1963 pour cause de coûts d'exploitation trop élevés.

     

     

     

     

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