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Prieuré de Saint- Cosme - Demeure de Ronsard
Prieuré de Saint-Cosme en Touraine-
Sur mon blog des DgimisUne magnifique demeure à visiter de Pierre de Ronsard , j'ai adoré Des vestiges de l’ancienne église où repose Ronsard aux jardins que les chanoines du XIIe siècle voyaient comme un « paradis sur terre », l’ancien monastère a conservé sa dimension historique, spirituelle et poétique.
Il offre aujourd’hui de multiples parcours de visite qui relient les époques et les arts par le prisme de l’architecture, de la poésie et de l’art contemporain. Sa programmation éclectique, ses aménagements qui convoquent les cinq sens et sa médiation interactive sont autant d’invitations à apprendre, se laisser surprendre et se détendre, en famille ou entre amis.
Un peu de poésie
Pierre de RONSARD
1524 - 1585Mignonne, allons voir si la rose
Mignonne, allons voir si la rose
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- À CASSANDRE
- Mignonne, allons voir si la rose
- Qui ce matin avait déclose
- Sa robe de pourpre au soleil,
- A point perdu cette vesprée,
- Les plis de sa robe pourprée,
- Et son teint au vôtre pareil.
- Las ! voyez comme en peu d’espace,
- Mignonne, elle a dessus la place
- Las, las ses beautés laissé choir
- Ô vraiment marâtre Nature,
- Puis qu’une telle fleur ne dure
- Que du matin jusques au soir !
- Donc, si vous me croyez, mignonne,
- Tandis que votre âge fleuronne
- En sa plus verte nouveauté,
- Cueillez, cueillez votre jeunesse :
- Comme à cette fleur la vieillesse
- Fera ternir votre beauté.
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Commentaires
Sur mon ordi c'est lisible, mais est ce que comme ça c'set mieux?
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, devisant et filant,
Direz chantant mes vers, en vous émerveillant :
Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle.
Lors vous n'aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de mon nom ne s'aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.
Je serai sous la terre, et, fantôme sans os,
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ;
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain ;
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, devisant et filant,
Direz chantant mes vers, en vous émerveillant :
Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle.
Lors vous n'aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de mon nom ne s'aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.
Je serai sous la terre, et, fantôme sans os,
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ;
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain ;
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.-
Christiane RoddeMercredi 24 Juin 2020 à 19:53Dommage l écriture est difficilement lisible!
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Merci pour la découverte avec ces quelques clichés et surtout ce beau poème. Bisous vous 3